Alors que l’affaire Neymar continue d’alimenter les médias et les réseaux sociaux, une nouvelle affaire dans l’affaire devrait apporter encore du grain à moudre.
" La police est-elle achetée ? "
En effet, selon l’agence de presse espagnole EFE, ce mercredi 12 juin, la police civile de l'état brésilien de São Paulo aurait déposé une plainte pour « calomnie » contre Najila Trindade. La jeune femme, qui accuse Neymar de l’avoir violée, participait à une interview à la télévision. Elle y a raconté sa version des faits.
Dans cet entretien, Najila Trindade s'est notamment émue de la disparition de preuve contre Neymar lors de l’enquête des autorités. En cause, le vol selon elle d’une tablette informatique renfermant des éléments essentiels pour accuser l’ancienne star du FC Barcelone. Par ailleurs, elle a remis en cause la probité de la police qui n'a relevé aucune empreinte suspecte sur les lieux du viol.
La police est-elle achetée ? Ou suis-je folle ?
Une déclaration qui n’a pas été du goût de la police brésilienne. Ainsi, la police civile de Sao Paulo a-t-elle estimée que son honneur avait été entaché par les déclarations de la jeune fille. Des propos qui ont donc rendu furieux les policiers brésiliens.
Calomnie qui souille l’image d’une institution
Alors que la plainte était déposée, ils ont déclaré dans un communiqué que les accusations de la jeune fille « souillaient l’image de toute une institution ».
C’est précisément la base de la plainte. L’honneur de la police en tant qu’institution et celui des experts ont été souillés.
Pouvait-on lire dans un communiqué du syndicat des commissaires de l’État de São Paulo et l’association des chefs de police.
Bref, il s’agit d’un nouveau coup dur pour Najila Trindade qui a déjà dû essuyer l’abandon de trois avocats pour assurer sa défense. En effet, Danilo Garcia de Andrade, dernier avocat de la victime, s’est retiré de l’affaire. Et ce, en raison des déclarations polémiques de la jeune femme sur le vol présumé de sa tablette. Ses deux premiers avocats avaient déjà renoncé au dossier en raison de contradictions dans les déclarations de la plaignante.