La tournée estivale du XV de France en Amérique du Sud ne se passe pas comme prévu. En effet, l’équipe de France de rugby est au cœur d’un énorme scandale. Pour rappel, Melvyn Jaminet, le joueur qui évolue au poste d’arrière, a tenu des propos jugés racistes dans une vidéo publiée sur le réseau social X. "Je te jure, le premier arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque", avait-il notamment déclaré.
Dans la foulée, la Fédération Française du Rugby (FFR) a pris la décision de l’écarter de l’effectif. Et malgré son mea culpa, l’international français semble avoir commis l’irréparable. Alors que le scandale fait toujours la Une de l’actualité, deux autres joueurs, également sous les ordres du sélectionneur Fabien Galthié, font face à la justice argentine.
Le XV de France dans la tourmente
Le 6 juillet dernier, l’équipe de France affrontait la sélection argentine. Pour rappel, les hommes de Fabien Galthié s’étaient imposés sur le score de 28 à 13. De quoi réjouir le sélectionneur. Malheureusement, les problèmes extra-sportifs de ses joueurs sont venus gâcher son bonheur.
Et pourtant, les Bleus doivent se préparer au second test-match contre l’équipe uruguayenne, ce mercredi 10 juillet 2024, à Montevideo. Au lendemain du renvoi de Melvyn Jaminet, deux autres joueurs sont visés par une plainte pour agression sexuelle.
Selon la presse argentine, les faits se seraient déroulés dans la nuit du samedi au dimanche, après le premier match des Bleus, au Diplomatic Hotel de Mendoza, lieu de résidence de l’équipe de France. Le procureur a alors demandé l'arrestation immédiate des suspects. Il s’agit de Hugo Auradou et d'Oscar Jegou.
"Ils sont incroyablement graves"
À peine arrivée en Argentine, Florian Grill, président de la FFR, a accordé une interview à quelques journalistes. L’occasion pour lui de se confier sur cette affaire qui secoue le monde du rugby français.
Il y a une enquête en cours. On n'a pas encore tous les détails puisqu'on vient d'arriver à Buenos Aires avec Jean-Marc Lhermet (vice-président, ndlr). Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves. Il faut avoir une pensée pour la jeune femme. C'est à l'inverse de tout ce que le rugby est, de tout ce que le rugby fait, de tout ce que le rugby construit (…), mais il faut laisser l'enquête, qui est nécessaire, se dérouler.
Nous vous tiendrons informés de la suite des événements.