Pour le dernier numéro du magazine Vanity Fair, actuellement en vente, Stéphane Bern s’est confié lors d'une interview. Celle-ci est consacrée à son enfance et aux événements qui l’auront marqué toute sa vie.
La revanche
La famille de celui qui représente le mieux l’histoire de la royauté française et voire même internationale pour les français, ne s’attendait sûrement pas à voir leur fils faire une carrière aussi brillante.
L’une des phrases les plus étonnantes que Stéphane Bern ait entendu dans son enfance est :
Qu’est-ce qu’on va faire de lui ? Il est tellement bête.
A croire que ses parents ne croyaient absolument pas en ses talents. L’animateur du service public révèle que son enfance a été très difficile, qu’il a reçu quotidiennement des punitions et des corrections.
Je ne me souviens pas d’une journée sans gifle ni punition.
Celui qui connaît personnellement les premières dames de l’Elysée a donc subi une éducation sévère où l’affection et la manifestation de l’amour étaient une récompense.
Ma mère conditionnait tout, la moindre tendresse, le moindre bonbon, à la réussite.
Une course au mérite qui était donc installée. Le jeune garçon n’avait pas le droit à l’erreur et à être mauvais, car cela insupportait ses parents qu’il soit :
Si mauvais en orthographe, buté au tennis, au bridge, au piano et obstinément insupportable les soirs de shabbat.
Des sacrifices et une sévérité qui ont peut-être porté leurs fruits chez Stéphane Bern vu le succès de sa carrière. En effet, être considéré spécialiste des têtes couronnées, animateur du service public populaire et plus récemment « Monsieur Patrimoine » par Emmanuel Macron, cela relève bel et bien d’une belle revanche.
Un parcours qui inspire beaucoup de ses fans et à qui il veut montrer l’exemple.
L’aval sur sa vie privée
Le souhait de montrer l’exemple pour Stéphane Bern s’est amplifié depuis qu’il a présenté son compagnon en une de Paris Match il y a maintenant un an.
Ce geste a été extrêmement salué par ses fans qui voient en cela une aide aux personnes homosexuelles de vivre en paix avec leur orientation sexuelle.
Un soutient qui a ému le présentateur et sur lequel il a souhaité revenir sur le site de l’Express.
Je n’imaginais pas un tel ramdam ! Au vu des réactions, je suis heureux que cela banalise la question et puisse aider des jeunes en quête de leur identité. Car le taux de suicide chez les ados, à cause de leur orientation sexuelle souvent, me navre.