Au cours de ces trois dernières décennies, Stéphane Bern s'est imposé comme une figure incontournable des écrans de France Télévisions. Ses émissions, qu'il s'agisse de Secrets d'Histoire, Le village préféré des Français, Le monument préféré des Français, ou plus récemment Ma maison, mon histoire, ont toujours été plébiscitées par des millions de téléspectateurs. Fort de cette longue expérience, l'animateur historique du service public s'est permis une incursion critique au sein de l'univers audiovisuel.

“Moi, j’essaie d’être le même”

Au cours d'une récente entrevue avec le magazine La Fringale Culturelle, Stéphane Bern n'a pas mâché ses mots. Le vétéran du monde de la télévision n'a pas hésité à glisser quelques critiques subtiles envers certains de ses collègues.

En trente ans de carrière, j’ai pu constater que des personnes étaient adorables avec moi, mais horribles dans la vie. Moi, j’essaie d’être le même. Sans cela, une forme d’égotisme insupportable se crée dans le bal des ego qu’est parfois le paysage audiovisuel français.

C’est d’ailleurs avec la même sincérité que Stéphane Bern a récemment évoqué sa décision de ne pas présenter Affaire conclue. Alors, non, ce n’était pas parce que la rémunération qu’on lui proposait ne lui permettait pas d’effacer ses dettes. C’est beaucoup plus “personnel”.

Stéphane Bern, “Cela faisait un peu vieux chiffon”

Stéphane Bern aurait pu ajouter l’animation de cette émission de vente aux enchères de France 2 à son palmarès. Avant que Julia Vignali et Sophie Davant n’en prennent les rênes, l'opportunité lui avait été offerte sur un plateau d’argent

Avec le recul, Stéphane Bern reconnaît qu'il aurait peut-être dû accepter cette offre. D’ailleurs, il a expliqué dans une interview avec Le Figaro que son refus initial n'était pas par dédain. Il avait même réalisé un pilote qui avait bien fonctionné. Cependant, à l'époque, il courait déjà après plusieurs lièvres.

Le célèbre animateur était déjà bien occupé avec les émissions telles que Secrets d'histoire et Laissez-vous guider. Sans parler du fait qu’il assurait la couverture d'événements tels que les cérémonies du 14 Juillet. Il avait alors jugé qu'ajouter une émission de brocante à son emploi du temps serait un peu trop. Qui plus est, il voulait éviter de se cantonner dans un seul genre d'émission.

Je me suis dit que je ne pouvais pas faire la brocante. Cela faisait un peu vieux chiffon, vieille dentelle.