En début de semaine, le magazine Rolling Stone a présenté un grand dossier concernant le divertissement du futur. Entre deux informations, le magazine a fait mention d’une nouvelle qui n’a pas tardé à faire le tour du Web. En effet, Taylor Swift aurait utilisé une technologie particulière lors de son concert en Californie en mai 2018. Plus important encore, elle l’aurait utilisée sur son public à leur insu.
Taylor Swift a scanné incognito le visage de ses fans lors du concert
Selon les informations de Rolling Stone, la chanteuse a fait une reconnaissance faciale généralisée sur son public. Le but ? Se protéger des harceleurs.
Aucune personne dans son public n’a su ce qu’avait fait l’artiste, et pour cause : Leur image a été récoltée de manière quasi-instantanée à leur passage.
D’après la même source, ces scans ont été transférés à Nashville, au Tennessee. Ils auraient ensuite été comparés avec une base de données regroupant des images de centaines de harceleurs déjà identifiées.
Cette technologie pourrait bientôt être une pratique habituelle dans le milieu du divertissement
Le magazine ajoute que ce genre de dispositif est prévu être utilisé dans le futur. Plus tôt dans l’année, Ticketmaster, la billetterie en ligne, avait investi 1,5 million de dollars dans Blink Identity. Il s’agit d’une entreprise qui se spécialise dans le développement de technologies de reconnaissance faciale super faciles.
Ces reconnaissances faciales à grande vitesse, 60 scans par minute selon la société, serviront probablement dans plusieurs domaines. Par exemple, elles pourraient servir dans des événements live en remplaçant les billets papiers. Ces scans permettront aussi d’acheter des boissons ou d’accéder à des zones VIP.
A quoi serviront ces scans ?
Cependant, l’utilisation de cette technologie par Taylor Swift soulève plusieurs questions. Tout d’abord, sur la légalité de cette pratique aux Etats-Unis et sur l’absence de consentement des personnes scannées. Puis, que se passera-t-il si un présumé harceleur est identifié? D’ailleurs, on ignore comment la chanteuse s’est procurée cette base de données de ses soi-disant harceleurs ni ce qui adviendra avec tous ces visages enregistrés. Des personnes ou entreprises malhonnêtes pourraient effectivement en faire mauvais usage.