Thierry Lhermitte est actuellement en pleine promotion de son nouveau film, N’avoue jamais. L'acteur s'est ainsi confié à nos confrères de Libération. Il a notamment exprimé son excitation à l’idée de partager ce nouveau projet avec le public.

Cependant, ce n’est pas seulement le film qui a retenu l’attention lors de cette interview. Thierry Lhermitte est également revenu sur le tatouage qu’il porte fièrement sur sa fesse droite. Selon ses dires, c’est un souvenir d'une "amie merveilleuse, exquise tout du long".

"Je n’ai pas de gêne”

Thierry Lhermitte a dans sa liste d’amis deux acteurs qu’il affectionne particulièrement. Il s’agit de Marie Trintignant et Patrick Timsit. À ses yeux, ces derniers se démarquent de tous les autres. Leur lien est si spécial que les trois compères ont décidé de faire un tatouage commun. Cependant, ils n’ont pas choisi n’importe quel dessin. 

Leur petit tatouage “intime a une signification très particulière. Les fans de l’acteur pourront notamment l’apercevoir dans le long-métrage N’avoue jamais d'Ivan Calbérac. En effet, dans ce film, Thierry Lhermitte va se mettre à nu (au sens propre). Une situation qui ne semble pas du tout le déranger.

"Je n’ai pas de gêne, je ne suis pas exhib non plus ; je m’en fous complètement", a-t-il avoué.

Le tatouage : un symbole fort

Thierry Lhermitte, Marie Trintignant et Patrick Timsit ont chacun marqué le septième art à leur manière. Mais au-delà de leurs carrières respectives, ces trois acteurs formaient un trio inséparable ; jusqu’à la mort de l’actrice en 2003.

Leur amitié était si forte qu’ils ont décidé de faire un tatouage commun. C’est lors du tournage du film Le Prince du Pacifique (sorti en 2000) à Tahiti que Thierry Lhermitte et Patrick Timsit ont franchi le pas.

Les deux acteurs se sont fait tatouer le même dessin – celui d’une tortue, dans le style tribal, sur leur fesse droite. Pour eux, ce tatouage n’est pas le résultat d’un simple effet de mode. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils n’avaient pas l’intention de l’exhiber comme un trophée. C’était un engagement mutuel, une promesse de fidélité à leur amitié. Le trio était désormais des “frères et sœur de tortue”

Si jamais l’un de nous appelle l’autre n’importe où dans le monde, à n’importe quelle heure pour une raison grave et dit ‘Allo frère de tortue ou sœur de tortue’, l’autre ne peut pas refuser l’appel”, a expliqué Patrick Timsit.

Aujourd’hui encore, après la mort de Marie Trintignant en 2003, le pacte existe toujours.