Ces dernières semaines, le mouvement Black Lives Matter, né aux États-Unis, a pris de l'ampleur un peu partout sur la planète. De nombreuses personnalités ont pris position, comme Beyoncé ou encore Shy'm. En creux, c'est souvent la problématique des violences policières, aussi dénoncée par Camélia Jordana en France, qui revient. Un problème qui n'épargne visiblement personne, comme l'a confié Will Smith lui-même.
La jeunesse agitée de Will Smith
Dans la série le Prince de Bel-Air, Will Smith arrivait à Los Angeles depuis Philadelphie. Un récit presque autobiographique, puisque c'est bien dans la ville du nord-est des États-Unis qu'est né l'acteur. Une agglomération notamment connue pour un taux de criminalité élevé. Or, cela a eu des conséquences directes pour lui quand il était jeune.
Interrogé par l'analyste politique Angela Rye, Will Smith est revenu sur cette époque sombre de sa vie. Ainsi, il raconte avoir grandi pendant le mandat de Frank Rizzo, un ancien commissaire de police qui régnait d'une "main de fer". L'époux de Jada Pinkett Smith relate ainsi avoir été traité de "nègre" à plus de dix reprises par des policiers. Il se faisait aussi interpeller régulièrement.
J'allais à l'école en banlieue, dans une école catholique, donc je comprends où sont les inégalités (...). Les enfants blancs étaient heureux quand la police arrivait, mais moi, mon cœur se mettait toujours à cogner. Les gens qui ne grandissent pas dans ces circonstances ne peuvent tout simplement pas comprendre ce que c’est de vivre dans un territoire occupé
confie l'acteur dans une vidéo relayée sur son compte Instagram.
Aujourd'hui encore, la situation inquiète Will Smith, père de deux garçons : Trey (27 ans) et Jaden (22 ans).