Ce jeudi 17 août, le célèbre chorégraphe Yanis Marshall apparaîtra pour la première fois dans l'émission Fort Boyard diffusée sur France 2. A cette occasion, le jeune homme a décidé de se confier à nos confrères de Gala. Ainsi, il revient sur sa participation dans l'émission, dévoile ses futurs projets et revient sur la vague d'homophobie dont il a été longtemps victime.
Yanis Marshall victime d'homophobie
Le danseur explique donc que les critiques, remarques et insultes homophobes ne l'atteignent plus aujourd'hui.
Tout au long de ma carrière, j’ai juste voulu être moi, libre et sans tabou. Je ne voulais plus vivre ce que j’avais connu plus jeune quand je devais me cacher et apprendre à courir vite.
L'artiste de 33 ans a donc défoulé toute son énergie dans la danse. La pratique de ce sport l'a aidé à avancer et a s'assumer.
Je le vois de plus en plus que ce n’est pas facile d’être soi-même. Du coup, je me suis rendu compte que ça avait inspiré des gens et j’en suis très fier.
Yanis Marshall explique également que ce n'est pas pour autant que les remarques homophobes ont cessé : “Je reçois toujours des commentaires mais c’est devenu ma normalité. Ça ne m’affecte plus depuis très très longtemps."
Des années difficiles
Toujours très transparent, le chorégraphe parle ouvertement de son passé difficile et des violentes remarques homophobes qu'il a pu recevoir. En janvier dernier, sur le plateau de BFMTV, ce dernier avait réagi suite au suicide d'un jeune garçon de 13 ans, après des mois d'harcèlement homophobe.
Ça me dégoûte qu'on en arrive à un stade où un gamin de 13 ans préfère mourir que continuer à vivre. Je suis évidemment passé par là, comme beaucoup d'homosexuels à l'école. On m’appelait 'Yanis la pute' toute mon enfance. C'était littéralement mon surnom dans ma ville. (...)J'allais me cacher à la cantine (...) Ce sont les dames de la cantine qui ont annoncé à ma mère que je me faisais racketter.