Loin des plateaux de télévisions et des ondes radiophoniques, Didier Raoult fait le choix de s’exprimer chaque semaine sur sa chaîne YouTube. Ce mardi 28 avril 2020, le microbiologiste a publié une vidéo dans laquelle il s’exprime sur le déconfinement et sur l’évolution de la pandémie. Et selon professeur marseillais, cette dernière pourrait s’achever d’ici peu :

La courbe en cloche (du Covid-19) est celle typique de toutes les épidémies. La plupart du temps ça se passe comme ça. L’histoire du rebond, c'est une fantaisie inventée à partir de la grippe espagnole qui était repartie en été mais ça n'a rien à voir.

Explique-t-il avant de poursuivre :

J'ai horreur de prédire ce qu'il va se passer surtout des modèles mais cette manière de se construire est assez usuelle pour les épidémies qui disparaissent dans le temps avant qu'on ait le temps de les contenir. Les épidémies accélèrent, culminent et elles diminuent sans qu'on sache trop pourquoi. C’est un cycle général habituel et on voit que c'est comme ça que se comporte cette maladie.

« 99% des cas avant le 19 mai »

Persuadé du caractère saisonnier du coronavirus, Didier Raoult confie qu’il approuve un déconfinement à la date du 11 mai. Il pense même qu’à ce moment-là, les contaminations auront considérablement baissé :

Une équipe de mathématiciens de Singapour a fait des projections de courbes et de graphiques pour prédire la fin de l'épidémie dans chaque pays. Et ça se vérifie partout. Il y a des précautions à prendre mais les dates fournies pour le déconfinement annoncées par le président ne sont pas extravagantes. Pour la France, l'étude prédit que 97% des cas auront eu lieu avant le 7 mai et 99% auront eu lieu avant le 19 mai. On est dans la marge des dates où l'on peut effectivement faire du déconfinement et isoler seulement les personnes positives.

Indique-t-il, en précisant que la circulation du virus sera alors "très faible".

« L’hydroxychloroquine n’est pas dangereuse »

Toujours sans langue de bois, Didier Raoult s’exprime au sujet de la dangerosité supposée de l’hydroxychloroquine avec laquelle il traite avec succès ses malades :

C'est une vraie folie déconnectée de tout qui s'est emparée des médias sur l'hydroxychloroquine. C'est des malades ! Il suffit de demander à tous les médecins traitants et ils vous diront que le Plaquénil est anodin. 36 millions de cachets ont été donnés avant la crise pour traiter notamment des polyarthtrites rhumatoïdes. Et on ne parle, chez personne, d'accident cardiaque. (…) Il est impossible qu’un médicament prescrit depuis 80 ans soit devenu dangereux en 2020. Il faut redevenir sérieux !

Conclut-il.

À une dizaine de jours du déconfinement, les propos de l’infectiologue sont encourageants.