Le 21 novembre dernier, Belen Aldecosea, jeune Américaine de 21 ans s'apprête à embarquer pour un vol avec la compagnie Spirit Airlines. Seulement, à l'aéroport de Baltimore, elle se voit refuser l'accès à l'avion sous prétexte que son hamster nain, Pebbles, est interdit dans l'engin.
La jeune femme avait pourtant contacté par téléphone la compagnie en question afin de s'assurer que son animal de compagnie était bien autorisé à monter à bord. On lui assure alors qu'il n'y a aucun problème à ce sujet. Malheureusement, comme le déplore un porte-parole de Spirit Airlines dans un email à l'AFP :
Notre représentant aux réservations a malheureusement mal informé la cliente en lui expliquant qu'un hamster était autorisé en tant qu'animal de soutien émotionnel sur Spirit Airlines.
Et de préciser :
Nos agents lui ont offert, et elle l'a accepté, l'opportunité de prendre un vol plus tard, donc elle avait plus de temps pour trouver d'autres solutions pour l'animal.
La solution a néanmoins été radicale !
La jeune femme estime avoir opté pour la solution la plus "humaine"
Mais cette version s'oppose à celle avancée par la jeune femme qui assure dans les colonnes du Miami Herald qu'on l'a poussée à se débarrasser de son hamster, en le jetant dans les WC. Belen Aldecosea, à court de solutions, aurait fini par commettre son horrible geste. L'option qui était, selon elle, la plus « humaine »...
Elle était effrayée. J'avais peur. C'était horrible d'essayer de la mettre dans les toilettes.
Raconte-t-elle à propos de son défunt hamster nain.
Spirit Airlines dément fermement les accusations de l'étudiante.
Nous pouvons dire avec certitude qu'à aucun moment, aucun de nos agents n'a suggéré à la cliente, qu'elle devrait mettre dans les toilettes ou blesser un animal. Il est incroyablement navrant d'entendre que cette cliente ait décidé de mettre fin à la vie de son propre animal de compagnie.
Bien que les faits remontent à novembre dernier, Belen Aldecosea a décidé de médiatiser l'affaire ces derniers jours, soit près de trois mois plus tard. Et pour cause : elle a décidé de déposer plainte contre la compagnie aérienne. Le rongeur était en effet certifié par un docteur comme étant un « soutien émotionnel » pour la jeune femme.
Aux États-Unis, les personnes souffrant d’un handicap invisible peuvent être accompagnées d’un animal dit de soutien émotionnel qui voyage, lui, gratuitement. Cela entraîne évidemment des dérives que les compagnies ont de plus en plus de mal à gérer.