La police indienne a mis la main, le 5 février dernier, sur un homme suspecté de trafic d'organes. Biswajit Sarkar avait volé le rein de sa propre femme comme le rapporte le journal The Telegraph.
Il y a deux ans, Rita Haldar, l'épouse âgée de 28 ans, se plaint d'une vive douleur à l'abdomen. Décision est prise de l'emmener consulter un médecin dans une clinique privée de Calcutta. Elle est accompagnée de son mari, de son beau-frère et de sa belle-mère. Seulement, d'après la victime, les choses ont pris une tournure étrange.
Avant de partir chez le médecin, à Calcutta, nous avons été hébergés chez un parent. On m’a donné une boisson gazeuse, et je me suis sentie somnolente. Le lendemain, j’ai consulté le médecin, qui m’a opérée le jour suivant.
Raconte celle qui pensait se faire opérer d'une appendicite.
Il n'en était rien !
Elle n'en croit pas ses yeux : Il lui manque son rein droit !
De longs mois plus tard, Rita est prise de nouvelles douleurs abdominales. Un médecin lui prescrit une échographie et là, stupeur : il lui manque son rein droit. Abasourdie, elle n'ose d'abord pas y croire. Mais très vite, ses soupçons se portent sur son mari, qu'elle a épousé 12 ans plus tôt. Dans les colonnes du Hindustan Times, la jeune femme déclare :
J’ai soudain compris pourquoi mon mari ne voulait pas que je parle de l’opération à ma famille. Il a vendu mon rein parce que ma famille ne pouvait pas lui payer la dot.
Biswajit Sarkar se plaignait souvent de ne pas avoir touché d'argent de sa belle-famille après son mariage.
Choquée, l'épouse amputée d'un rein a décidé de déposer plainte contre son mari mais également contre le frère et la mère de celui-ci. Les deux frères ont d'abord démenti les faits face aux enquêteurs avant d'avouer avoir vendu le rein à un homme d'affaires.
La police indienne poursuit son enquête enfin de préciser les responsabilités de chaque protagoniste et notamment celles du médecin qui a opéré la jeune femme.