Le 3 novembre 2013, une jeune femme de 19 ans, véritable miraculée, a survécu aux attaques de son frère qui a abattu 6 à 8 fois une hache sur la tête, le visage et les mains de celle qui essayait alors de se protéger. Comme l’a rapporté La Semaine du Rousillon, cette dernière a enduré six heures d’interventions chirurgicales pour survivre à ses blessures. Plus de quatre ans après les faits, il lui reste encore des opérations à subir et elle continue à faire d’horribles cauchemars sur le drame qu’elle a vécu.
Âgé de 22 ans et indépendant à l’époque de l’attaque, son frère lui avait demandé de le prévenir lorsqu’elle passerait à l’appartement de leur mère à Perpignan. Cette dernière vivait désormais en Guadeloupe et sa fille, étudiante à Montpellier, était la seule à avoir les clefs de son pied à terre en France.
Malheureusement pour la jeune femme qui ne se méfiait pas de son frangin, elle s’est alors exécutée, prévenant son frère de sa présence avant qu’il ne vienne commettre son crime.
Il souhaitait punir ses parents
Mais pourquoi son frère a-t-il agi de la sorte ? Celui-ci a déclaré avoir voulu punir ses parents, « qu’ils vivent en ayant perdu leurs deux enfants. » Il est par la suite retourné dans son appartement qu’il avait incendié avant de s’enfuir.
Celui qui n’a jamais supporté le divorce de ses parents s’est rendu de lui-même après deux jours. Il a même affirmé à son avocate ne rien avoir contre sa sœur. Il a éclaté en sanglots, déclarant qu’il n’aurait « pas survécu » et se « serait tué » si sa victime avait succombé à ses blessures.
De son côté, sa sœur a déclaré ne plus jamais vouloir le revoir. Elle a avoué avoir dû subir la haine de son frère depuis son enfance :
Toute ma vie j’ai eu la sensation d’être son obsession, c’était quotidien … il venait me donner des coups de poings et de pieds et repartait. Les deux dernières années avant qu’il ne déménage ont été un enfer.
L’expert psychiatrique est allé rendre visite au criminel en prison à quatre reprises sans déceler aucune maladie mentale.
Jugé à la cour d’assises des Pyrénées-Orientales mercredi dernier, il a écopé d’une peine de 22 ans de prison ainsi qu’un suivi socio-judiciaire de 6 ans.