Le torchon brûle entre Cyril Hanouna et Sony Pictures. Le mardi 19 novembre, l'animateur de 45 ans assurait dans Touche pas à mon poste avoir été mis en examen à la suite d'un dépôt de plainte de la société de production.
La raison de ces poursuites en justice pour diffamation : en mai 2018, Gilles Verdez affirmait que pour chaque numéro des Z'amours, Sony Pictures facturerait 70 000 euros à France Télévisions. Le chroniqueur, qui a également été mis en examen, ajourait que le coût de production par épisode ne dépasserait pas 10 000 euros.
Au lendemain de l'annonce de sa mise en examen, Cyril Hanouna s'en est de nouveau pris à Sony Pictures. L'animateur a en effet lancé sur le plateau de son talk-show :
Vous faites chier les juges, ils ont autre chose à foutre. Ils ont des trucs importants à régler. Là, vous emmerdez tout le monde. Si vous avez un truc à me dire, appelez-moi. Et vous allez voir que je suis extrêmement courtois au téléphone. T’imagines, tu te retrouves en taule ? “J’ai diffamé sur les Z’amours…” C’est balèze.
L'incarcération de Cyril Hanouna est-elle vraiment possible ?
Par le biais d'un communiqué relayé sur le site de Jean-Marc Morandini ce vendredi 22 novembre, Sony Pictures a répondu aux allégations de Baba. La société de production a d'abord assuré que l'animateur serait au courant du dépôt de plainte depuis plusieurs mois :
Dans les émissions Touche pas à mon poste des 19 et 20 novembre, Monsieur Hanouna a cru bon de devoir réitérer les accusations portées en février 2018 au préjudice de Sony Pictures Television Production France au sujet de la production de l’émission Les Z’amours. Contrairement à ce qu’avait prétendu dans un premier temps Monsieur Hanouna dans son émission du 19 novembre 2019, le tribunal l’a informé il y a plusieurs mois de sa décision de poursuivre l’affaire en diffamation après une enquête du tribunal qui a débuté en mai 2018.
Sony Pictures a ensuite rappelé que Cyril Hanouna et Gilles Verdez n'encourent pas de peine d'emprisonnement pour leurs supposés propos diffamatoires :
Contrairement à ce que Monsieur Hanouna affirme depuis 2 jours à l’antenne, le délit de diffamation n’engendre pas de peine de prison en France.
L'entreprise a conclu en affirmant qu'elle n'en a pas encore terminé avec cette affaire :
Sony Pictures Television Production France entend plus que jamais protéger vigoureusement sa réputation contre toute diffamation et considère que la réitération des accusations caractérise une intention délibérée de nuire à sa réputation.
S'il ne risque donc pas la prison, Cyril Hanouna est en tout cas loin d'avoir trouvé un accord à l'amiable avec la société de production.