Salut mes flans gourmands ! Aujourd’hui, dans la 4e semaine de Top Chef, le sempiternel débat pain au chocolat/chocolatine s’invite dans le concours. On ne vous dira pas dans quelle équipe on est (mais la chocolatine n’existe pas), en tout cas, on est toujours là pour décerner des notes aux candidats. Si vous voulez retrouver les notes de la semaine dernière, c'est par là.
En voiture Simone !
Arnaud Baptiste : Bromance/10
Après la moustache début du XXe siècle, Arnaud tente encore plus d’apparaître comme le Français parfait lors de l’épreuve "hommage à la boulangerie" :
Je me rappelle quand on était petit avec mon frangin. Tu rentrais dans la boulangerie et t’avais cette odeur de pain. Tu sais, c’est un truc qui fait partie de mon ADN.
Il ne lui manque finalement que le béret et la marinière. Le jeune homme prononce ensuite "dulce de leche" doulché dé léché et prouve qu’il est un vrai Français également au niveau de la maîtrise des langues étrangères. Mais il fait bien sa part du boulot et fait honneur à son papi boulanger qui veille sûrement sur lui depuis le fond de la levure. Ça passe pour Arnaud !
Bruno Aubin : Bromance/10
Bruno est beau, Bruno est attendrissant, Bruno est une graine de champion. Il explique gentiment à son chef l’idée de la brigade :
On part sur l’idée café-croissant du petit déjeuner.
Puis s’y attelle avec ses deux copains. Il prend la peine de préciser à Michel Sarran : "Ça va rester très moelleux à coeur ". Oui, comme toi Bruno chou. L’entente des trois jaunes (couleur dont Michel Sarran dit qu’elle est celle de la victoire - mince, le toc de Mohamed est manifestement contagieux) fait plaisir à voir et est assurément pour beaucoup dans leur victoire. On t’aurait bien admiré plus longtemps mais à la semaine prochaine !
Thomas Chisholm : Bromance/10
Si Bruno et Arnaud pouvaient avoir un enfant, ça serait Thomas. À l’un, il a pris le bagout et l’amour des blagues, à l’autre l’oeil tendre et le travail efficace. Pas étonnant qu’il s’entende aussi bien aves ses collègues. Lorsque Michel Sarran fait une remarque sur le manque de quelque chose dans la recette, Thomas réagit tout de suite et sort une quenelle de crème levurée avec des graines dessus. Un coup de génie qui séduit énormément le chef juge et qui permet en partie la victoire des trois compères. Thomas est qualifié !
Mohamed Cheikh : 6,5/10
Mohamed veut déglacer son caramel à la bière blonde pour rappeler le blé et les céréales. On dirait Pete Doherty petit déjeunant d’une pinte de brune en essayant de se persuader que cela lui amène tous les nutriments nécessaires, mais soit. Ça ne fonctionne guère et le cuistot se retrouve sur l’épreuve du soufflé.
Ça va être costaud, il va pas falloir que je passe pour une quiche
Osera-t-on faire la blague ? Le but ici, c’est pas une quiche, c’est un soufflé !
Et là, il se passe un truc de dingue. Vous vous souvenez de Mohamed et de son obsession des couleurs ? Il décide soudainement de faire un soufflé couleur béton foncé, mais à la citronnelle. Aucun accord entre le goût et la couleur donc. On en reste comme deux ronds de flan. Pierre Gagnaire a dû être briefé là-dessus lui aussi car il lui fait remarquer la bizarrerie, que Mohamed rectifie avec du réglisse. Cela ne lui assure pas la victoire, mais au moins sa réputation est sauve ! Il est rattrapé par Hélène Darroze.
Chloé Charles : 7/10
Plus les semaines passent, plus on aime Chloé, sa spontanéité et le fait qu’elle ne se prenne pas au sérieux tout en faisant le boulot efficacement. Cette fois-ci, elle éclabousse l’intégralité du visage de la cheffe Darroze avec sa chantilly-croissant avant de glousser :
J’ai littéralement repeint la cheffe Darroze. Je crois qu’il y a pas d’autre mot.
Effectivement Chloé, effectivement. Au moins ça fait rigoler la brigade rouge qui part en deuxième épreuve guillerette. La cheffe indépendante tente alors de transformer son cocktail favori en soufflé (c’est nous ou il y a beaucoup plus d’alcool utilisé cette saison que les précédentes ?), sort son soufflé très tôt et le regarde ensuite lentement s’affaisser dans son assiette. Au final, Chloé présente un mélange entre un pancake et un pastel de nata qui ne gagne logiquement pas. Elle est sauvée par sa cheffe, qui a l’air d’avoir apprécié l’extra de chantilly en soin de jour !
Matthias Marc : 2/10
"Même s’il faut écouter ce que le chef dit, quand je fais un dessert, j’ai toujours besoin d’avoir du fruit et de la fraîcheur". Tu sais ce qui serait rafraîchissant Matthias ? Que tu sois humble, un peu. Mais peine perdue, quand Charline émet des doutes sur l’ajout de poires dans leur recette suite aux remarques de Philou le malicieux, Matthias n’écoute pas. La jeune fille laisse faire (trop bonne poire ?). La sauce pain au chocolat de Matthias étant manifestement une sauce au chocolat tout court, il se résigne à écouter Charline sur ce point, mais cela ne suffit pas. La brigade bleue n’a pas le droit de participer à la deuxième épreuve car elle a été éliminée la première. Mais Matthias est quand même sauvé par son chef face à Charline pour la dernière chance.
Baptiste Trudel : 7/10
Baptiste semble avoir confondu Top Chef et la Foire du Trône version nordiste :
Je pense que c’est moi le meilleur chipseur, j’essaie de chipser des cannelés. C’est qui le roi de la chips ?
Bien tenté mais ça ne suffit pas. La deuxième épreuve le voit débarquer, lui qui n’a jamais fait de soufflé. Perdu pour perdu, il tente un soufflé riz au lait safrané avec des accompagnements bien relevés (faisant ainsi enfin honneur à son piment en boucle d’oreille). Et chance du débutant ou non, le soufflé sort parfait et Baptiste remporte la deuxième épreuve face à 5 concurrents ! Par contre, il dabbe alors qu’on l’avait déjà interdit. On va finir par sévir.
Pauline Séné : 6,5/10
Lors de la première épreuve, Pauline est fidèle à elle-même, ne discute pas les idées de ses compagnons et abat un boulot monstrueux. Lors de la deuxième épreuve, Pauline en a manifestement marre d’être la bosseuse silencieuse et tente un soufflé cuit dans des feuilles de maïs. Baptiste, qui l’observe, se fend de cette réplique :
Il y a un vrai côté punk en elle, mais personne l’a encore détecté.
C’est pas faux, mais on dit pas non pour voir apparaître Daft Pauline Punk et ses associations qui bougent. Hélas, c’est son soufflé qui gigote un peu trop et qui se renverse carrément sur le plan de travail. Pauline est déçue, son assiette est en miettes mais c’est la première fois qu’on la voit oser autant et c’est chouette ! Elle est sauvée par Paul Pairet !
Sarah Mainguy : 5/10
La jeune femme dont on a pu voir le manque de confiance en elle ne s’affirme pas vraiment sur la première épreuve, et fait valider chacune de ses préparations par les deux autres de sa brigade. Pour son soufflé sur l’épreuve d’après, elle tente un mélange chocolat blanc et herbes des plus intéressants, mais n’est pas retenue face à plus d’audace. Elle est alors envoyée en dernière chance par Hélène Darroze pour prouver ce qu’elle vaut. Et paf, c’est la révélation. Sarah lâche un tonitruant « merde ! » avant de déclarer vouloir faire une assiette qui lui ressemble, sort un dessert de tomates, est sélectionnée coup de coeur de la dernière chance et va en 5e semaine !
Charline Stengel : 4/10
Sur la première épreuve, Charline tente de s’opposer à la volonté implacable de Matthias et d’être autre chose qu’un commis, mais n’y arrive que sur un point de détail. Pas assez pour empêcher une cuisante élimination aux bleus. Philippe Etchebest choisit Charline pour aller en dernière chance pour "montrer ce qu’elle vaut". On est outrés mais au moins, elle n’aura plus de Matthias sur le dos. Et en solo, Charline a des bonnes idées. Si elle manque encore de technique, son assiette sur le thème de la tomate passe, et la voici encore en lice pour la 5e semaine. Il y a une justice. Oh et Charline, la prochaine fois, n’hésite pas à fendre la poire de Matthias littéralement, on te couvrira.
Pierre Chomet : 1,5/10
Pierre prend le lead de la brigade violette lors de la première épreuve. "Pour nous, il n’y a pas trop d’éléments" dit-il après avoir énuméré dix préparations différentes. On dirait ma grand-mère qui ne me laisse pas repartir sans un rôti, un cake, une jardinière et un kilo de Carambar, car "on ne sait jamais". Malheureusement, l’assiette de la brigade ne convainc pas. Lors de la deuxième épreuve, le sous-chef tente un soufflé directement DANS une noix de coco, inspiration directe du Club Med Phuket où il passe apparemment ses week-ends. Puis sans transition, il se retrouve en dernière chance, catapulté par Paul Pairet qui veut lui rappeler qu’il y a encore du boulot à faire. Et son siphon de tomates est manifestement aussi dépité que lui par la nouvelle, tant il s’étale au fond de l’assiette. Fatale erreur technique pour le chef expérimenté qui se voit éliminé très tôt et à la surprise générale de cette aventure !