Salut mes meringues glacées ! Cinquième semaine, les lignes se dégarnissent, le crâne de Philippe Etchebest aussi (non, ça, ça fait longtemps) mais nous voilà, toujours là, l'oeil grand ouvert et la faim qui nous tenaille. Nous ne lâcherons pas ! Si vous voulez aller lire les notes de la dernière fois, c'est par ici.
Allez, tous à bord !
Charline Stengel : 8/10
Charline sort son carnet dès le début de l’épreuve, propose des boules de riz et la brigade bleue embraye sur cette idée. Charline qui, décidément, veut prouver sa valeur, se charge des boules de riz :
Je vais essayer de faire mes boules.
Elle les réussit et rebondit directement quand le chef Etchebest s’inquiète du manque de quantité dans l’assiette. Elle décide également de faire la présentation, la vaisselle, la tuyauterie et le bâti car elle avait un peu de temps devant elle. Bon, on a menti pour tout à part la présentation. Le chef Pascal Barbot décrit ainsi le plat : "On va à l’essentiel" et Charline aussi manifestement puisqu’elle mange deux consonnes du nom d’un des riz utilisés. Une osmose au niveau des idées qui marche puisque le plat de l’équipe bleue remporte l’épreuve. À dans une semaine Charline !
Matthias Marc : 8/10
Matthias écoute Charline, Matthias suite la recette de Charline, Matthias goûte les préparations de Charline et lui fait des compliments. On a très fort envie de chanter l’Alléluia et d’apprendre à la jeune femme ce qu’est le syndrome de Stockholm car elle en souffre manifestement, regardant Matthias avec les yeux de l’amour au moindre compliment. Le chef lâche même : "Il reste deux bleus, ils vont aller en finale !", un esprit d’équipe qui surprend. Mais ça marche et Matthias est facilement qualifié pour la semaine prochaine ! Le cri de joie de Philippe Etchebest est toujours en train de résonner dans les coulisses d'après les témoignages.
Chloé Charles : 8,5/10
Chloé est heureuse, très heureuse de cuisiner pour le chef Pascal Barbot. Elle l’a dit au moins 10 fois donc on en est sûr. Du coup, pour bien le montrer, elle le menace à distance :
Il voulait manger du riz donc il va manger du riz.
Oui Chloé, pardon Chloé, merci Chloé. Pour respecter le thème du riz, Chloé part donc sur un riz tout simple mais cuit parfaitement. En cours de route, petit coup de stress :
Ça va partir en sur-cuisson si je lui fais pas un choc thermique.
C’est marrant, on dirait moi au mois d’août, sur la plage, après une sieste au soleil. Et croyez-en ma vieille expérience, c’est rarement rattrapable. Mais il semblerait qu’on ait été mauvaise langue, car la cuisson est finalement parfaite (quand on rattrape le tout au beurre, pas moyen que ça échoue, le gras, c’est la vie), le chef séduit et Chloé qualifiée pour la semaine prochaine !
Thomas Chisholm : 7,5/10
Arnaud, c’est le technicien, c’est mon gars sûr, je lui fais confiance à 300%.
On sent Thomas le discret encore traumatisé par la perte de son frère d’armes mais prêt à aller au combat pour préserver son honneur. Pour cela, il se repose sur son camarade survivant et fait avec lui un joli plat qui ne démérite pas. Durant l’épreuve suivante, le cuistot décide de cuire des gambas par choc thermique à l’aide de sel chauffé à 200 degrés qui rencontre un bouillon très corsé à 3 degrés.
Il boucane le chef au bouillon épicé, ce dernier a l’air d’apprécier. La prochaine fois que j’ai le nez pris, faites-moi penser à opter pour ça niveau inhalation, au moins, je saurai pourquoi je cuis. Toute en élégance, l’assiette de Thomas finit deuxième et le jeune homme est qualifié pour la semaine prochaine !
Arnaud Baptiste : 7/10
La semaine dernière, dans un épisode tragique, la bro-team a perdu l’un des siens, Bruno. Alors cette semaine, ses compagnons de bataille lui dédient une boule de riz sur feuille de blette inspiration chou farci. Oui, c’est assez peu impressionnant finalement. En tout cas, Arnaud ne se démonte pas, fait le boulot et siffle Thomas pour qu’il vienne goûter le plat. Original. Mais Arnaud se voit tout de même projeté en deuxième épreuve. Et là, il quitte les cuisines pour flotter dans une sorte d’espace onirique d’où il revoit l’éruption du volcan Sakurajima :
Je m’inspire de la lave d’un volcan qui va dans la mer et ça fait de la vapeur et je me dis qu’en dessous, il y a de la vie marine donc la vie marine doit être cuite.
On se visualise bien la scène mais Arnaud veut aider le commun des mortels et le chef invité à bien comprendre sa vision et balance du saké coco sur les pierres de lave et les Saint-Jacques pour mimer la vapeur créée lors de la rencontre entre la lave et la mer. Le chef invité se marre franchement et qualifie le plat d’Arnaud !
Mohamed Cheikh : 6/10
Sur la première épreuve, Mohamed est avec Sarah. Un binôme qui a plutôt mal fonctionné au début de l’émission mais qui semble avoir trouvé son équilibre. En tout cas, Mohamed n’hésite pas à aller demander l’avis de sa camarade :
Je vais aller voir avec ma collègue ce qu’elle en pense, show timeeeee !
La tempura de riz voulue par Mohamed est appréciée du chef mais pas assez. Et le fait que Momo gronde le chef qui a voulu ouvrir la raviole de riz n’aide sans doute pas. Durant la deuxième épreuve, le cuistot part sur une cuisson instantanée sur brique qui lui rappelle ses "origines". Il brode alors sur son histoire, lance au passage qu’il est algérien, bref occupe le chef pendant la cuisson de son saumon. Une stratégie efficace qui aboutit à une cuisson parfaite et voilà Mohamed en danse de la joie intérieure car qualifié :
La patate mon pote, dans ma tête, c’est la teuf !
Peut-être que Mohamed est plus efficace lorsqu'il se concentre sur sa cuisine mais punaise, qu'est-ce qu'on rigole moins.
Baptiste Trudel : 6/10
La brigade violette décide de partir sur un onigiri, plat typiquement japonais. Baptiste en explique l’inspiration à Paulo la détente :
Moi, je suis un très grand fan de Dragon Ball Z chef.
Une référence de la pop culture que ne semble pas posséder le moins du monde le chef de brigade violette pourtant pas si vieux. Tant pis, le plat en lui-même est lancé et Baptiste décide d’enthousiasmer les troupes à sa manière :
Je propose qu’on mette nos chapeaux.
Lance-t-il à Pauline avant de se coiffer d’une passoire. À trop faire le pitre, le voilà en deuxième épreuve, tout seul cette fois. Il décide de cuire des Saint-Jacques enrobées de gras de porc et Calvados sur des pavés de Paris. Cela donne des phrases épiques comme :
Le gras, je vais le mixer avec du calva. Ça goûte bien le calva.
On ne sait plus bien si on est à l’apéro ou en cuisine, encore plus au vu du bafouillage de Baptiste lorsqu’il tente de présenter son assiette au chef. On dirait bien qu’il a goûté le Calvados à la bouteille mais le chef partage visiblement son amour de l’eau-de-vie. Baptiste remporte l’épreuve ! Comme d’hab, il s’emballe :
Ma Normandie, big up les gars ! C’est qui le roi de la Saint-Jacques ??
Sarah Mainguy : 3/10
La jeune femme qu’on a connue dans tous les états, semblait avoir un peu pris confiance en elle. C’était sans trop compter sur cette semaine dont elle a failli ne jamais ressortir. Lors de la première épreuve, elle fait équipe avec Mohamed :
Momo le grand prince comme j’aime bien l’appeler.
Pas suffisant. Sarah enrobe ensuite un bar dans de la feuille de kombu avant de l’enfouir sous du sable. Elle conte ensuite au chef une petite histoire sur comment on aime enterrer nos pieds dans le sable lorsqu’on arrive à la plage. C’est vrai mais nous, on n’essaie pas de faire cuire nos orteils avec cette technique. Du coup, le bar est un peu cru, Sarah sur le point de pleurer et en dernière chance. Elle y tente une association moule-hibiscus-poire (c’est effectivement un kamoulox) et séduit à l’aveugle le chef Paul Pairet dont elle rejoint la brigade ! C'est le premier switch de la saison.
Pauline Séné : 2/10
Sur l’épreuve du riz, Pauline n’est pas du tout inspirée. Mais rassurée par Baptiste, elle émet l’idée de rajouter une raviole faite à base de lait de riz, très appréciée par le chef mais qu’elle annonce comme "une raviole de riz au lait" sous le stress. Ensuite, pour évacuer sans doute, elle décide de cuire un filet de rouget au fer à caraméliser. Chauffé à blanc, ce dernier peut aisément servir de menace. Que le chef invité dise seulement ne pas trop aimer l’assiette de Pauline et il se retrouvera marqué à la cuisse comme un beau jambon ibérique.
Hélas, trop prudente, Pauline en sous-cuit son rouget. Elle se retrouve logiquement en dernière chance, qu’elle estime mériter :
J’aurais dû faire que des dernières chances, ça m’aurait un peu bougé le cul.
Mais hélas, Pauline se perd du côté iodé de la force et sort une bouché à la moule trop puissante pour son chef Paul Pairet. La grande technicienne du concours est éliminée !