Ils ne sont pas amis et ne le seront peut-être jamais. Yann Barthès est loin d’apprécier Cyril Hanouna. Un sentiment partagé par le trublion de C8 qui n’a jamais manqué une occasion de tacler la star de TMC, ses chroniqueurs et son émission Quotidien. En effet, l’animateur a souvent taclé son rival sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste.

De ce fait, le journaliste de 49 ans pourrait se réjouir de la décision historique de l’Arcom à l’encontre de la chaîne concurrente. Privée de sa fréquence TNT, C8 cessera d’émettre fin février 2025. Dans les colonnes de La Tribune du Dimanche, ce 1er septembre 2024, l’intéressé a pourtant tenu un tout autre discours.

"Une chaîne, ce n'est pas un seul animateur"

Ces derniers jours n’ont pas été faciles pour Cyril Hanouna, lui qui vient de perdre son père. Malgré cette douloureuse épreuve, le papa de Lino et Bianca a toutefois repris du service. Outre son retour sur les ondes d’Europe 1, l’animateur prépare sa rentrée dans TPMP. Et pour le premier numéro du talk-show, diffusé sur C8 ce lundi 2 septembre 2024, il sera interviewé par la journaliste Laurence Ferrari.

Quoi qu’il en soit, C8 est vouée à disparaître. Yann Barthès, qui est toujours aux commandes de Quotidien, sur TMC, s’est confié à ce sujet auprès de La Tribune du Dimanche. Bien qu’il ne porte pas dans son cœur le patron de TPMP, le quadragénaire pense en priorité aux autres salariés de la chaîne. Certains d’entre eux pourraient en effet se retrouver au chômage.

Jamais je ne me réjouirai de la fermeture d'une chaîne. Une chaîne, ce n'est pas un seul animateur, mais des centaines de personnes. J'ai une pensée sincère pour tous les salariés de C8 et du groupe Canal+, auquel j'ai appartenu. Ça me fait mal au cœur.

Yann Barthès donne son avis sur la décision de l’Arcom

Certains estiment que la suppression de C8 serait un acte de censure. En ce sens, la décision de l’Arcom pourrait être une atteinte à la liberté d’expression. Au cours de ce récent entretien, l’éternel rival de Cyril Hanouna s’est aussi exprimé à ce sujet.

Je veux simplement dire que certains propos qui ont été tenus et qui nous visaient - que ce soient des menaces physiques ou des insultes - relèvent moins de la liberté de parole que du harcèlement et de la violence. Je ne souhaite pas en dire plus pour ne pas remettre une pièce dans la machine. Je n'ai pas spécialement envie de parler de Cyril Hanouna.

Voilà qui est dit !