Le prince Andrew ne pourra pas éviter la justice bien longtemps ! S’il avait assuré qu’il serait "plus que ravi de collaborer" avec les Etats-Unis, le duc d’York refuse en réalité de le faire dans le cadre de l’affaire Epstein. Cependant, il pourrait bientôt ne plus avoir le choix !
Selon le Mirror, les enquêteurs américains chargés de l'affaire ont officiellement demandé la remise du témoignage du prince Andrew. Le ministère américain de la Justice a déposé une demande formelle "d'entraide juridique'' (Mutual Legal Assistance) au Home Office (l'équivalent britannique du ministère de l'Intérieur, ndlr) sans passer par Buckingham Palace.
Pour l’instant, l’Home Office n'a pas encore répondu, mais si la demande est acceptée, le fils de la reine aura alors deux options. Il pourra assister volontairement à un entretien et faire une déclaration signée sans être sous serment. Ou alors, il devra comparaître devant les magistrats de Londres pour fournir des preuves orales ou écrites sous serment. Dans ce dernier cas, le juge en charge de l'affaire décidera si l'audience se déroulera publiquement ou à huis-clos. Les avocats américains seraient alors autorisés à l'interroger.
Le procureur général américain, William Barr, avait assuré que les complices d’Epstein "ne s'en sortiraient pas aussi facilement" et seraient traduits en justice. Contrairement à Elizabeth II, le duc d’York ne bénéficie pas de l'immunité souveraine.
Le prince Andrew accusé d’agressions sexuelles
Virginia Roberts Giuffre accuse le duc d’York de l’avoir forcée à avoir des relations sexuelles avec lui. Les faits se seraient déroulés en 2001, à Londres, alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Le prince Andrew a tenté de se défendre lors d’une interview désastreuse. Depuis, il s’est retiré de la vie publique et essaye de se racheter une conduite. Cependant, les Britanniques sont loin d’être convaincus de l’innocence du fils de la reine.