La guerre est bel et bien déclarée entre Maeva Ghennam et Magali Berdah. Après six ans d’une collaboration sans nuage, la Marseillaise a claqué la porte de Shauna Events, en octobre dernier, imitée par plusieurs de ses collègues.

Si les deux femmes n’ont pas explicitement dévoilé les causes de la fin de cette collaboration professionnelle, il semblerait que leurs divergences d’opinion concernant le conflit israélo-palestinien auront été l’élément déclencheur de cette querelle, qui pourrait bien mener à une bataille judiciaire.

La fin d'une amitié

Le 10 décembre dernier, Maeva a déclaré les hostilités en postant une story virulente sur Snapchat, dans laquelle elle menace l'épouse de Stéphane Teboul et exige qu’elle lui rende "ses sous au centime près". Maeva s’est même dite prête à saisir la justice pour obliger la femme d’affaires de 41 ans à s’acquitter de sa dette dans les plus brefs délais. Seulement, après avoir répliqué elle aussi en story, celle dont le procès pour blanchiment d'argent vient d'être reporté a pris les devants.

En effet, ce jeudi 14 décembre 2023, Maeva a révélé que Magali Berdah a porté plainte contre elle et sa mère, "pour les faire taire" : "Elle pense qu’en faisant ça, ma video YouTube où je vais balancer tout avec les preuves ne va pas sortir, elle pense que ça va me faire peur. (…) Tu empires juste les choses, ma chérie", avait réagi la Marseillaise.

Déterminée à faire entendre sa vérité, elle a également annoncé la création d’un collectif pour dénoncer les agissements de son ancienne patronne et invité tous les internautes floués par le passé à contacter son avocat.

Une prise de parole qui ne passe pas

Mais actuellement, c’est pour une autre raison que l’ex de Greg Yega a fait appel à son conseil. Souvenez-vous, peu après l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier lors d’un festival en Israël, qui a relancé le conflit armé au Proche-Orient, Maeva n’a pas hésité à afficher son soutien à la Palestine. Aussi a-t-elle été furieuse d’apprendre que Magali Berdah s’était rendue en Israël pour mettre en avant une association humanitaire. Ce qui a déclenché la story du 10 décembre, qui a signé la scission entre les deux anciennes amies et collaboratrices.

Seulement voilà, depuis sa prise de parole, Maeva a fait l’objet d’une vague de harcèlement sur les réseaux sociaux, certains de ses détracteurs allant jusqu’à la menacer de viol et de mort. Mais pas de quoi intimider la bimbo, qui a déposé plainte auprès de Pôle National de Lutte contre la Haine en Ligne :

Dès le mois d’octobre 2023, Mme Maeva Ghennam devenait la cible d’un arrêt numérique, constitué de milliers d’appels ainsi que plusieurs centaines de messages, notamment sur les applications Snapchat et WhatsApp. Se déferlement de haine faisait suite à sa prise de parole publique sur le conflit israélo-palestinien.

Peut-on lire dans un communiqué mis en ligne ce mardi 19 décembre, qui indique que les proches et la mère de Maeva ont également été pris pour cible.

Certains défenseurs de la cause israélienne sont même allés beaucoup plus loin :

Récemment, un obus lui était dédié avec la position de son nom et prénom, volonté délibérée de mettre en exergue la supposée corrélation entre sa prise de parole sur les réseaux et la mort de civil innocent

Fort heureusement pour Maeva Ghennam, "ces individus, faisant sans ambiguïté l’apologie de crimes de guerre, ne cherchent pas à protéger leur anonymat" et leur identité devrait rapidement être relevée par les enquêteurs :

Ces messages sont transmis avec des numéros français ou étrangers avec parfois la même photo de profil correspondante. (…) Ce climat délétère constitue un obstacle au retour en France de ma cliente.

A écrit Me Ilyacine Maallaoui.

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