Marc Blata et sa compagne Nadé ont été accusés d'arnaque sur la Toile. Le duo est actuellement pointé du doigt à la suite de publicités pour un site de copytrading. À la fin du mois de janvier, deux plaintes collectives pour "escroquerie en bande organisée" et "abus de confiance" ont été déposées par le collectif AVI (Aide aux Victimes d’Influenceurs) contre le couple. Ce dimanche 19 février, le magazine 7 à 8 diffusait une interview exclusive du duo qui prenait la parole pour la première fois.

Des abonnés prévenus des risques

Installés à Dubaï, Marc et Nadé Blata ont accepté de se livrer aux journalistes de l'émission. L'influenceur a indiqué ne pas dépendre de la justice française :

Je n'habite pas en France et je ne m'adresse pas qu'à des Français.

A-t-il expliqué, avant de préciser qu'il s'adressait "en français" à des "francophones qui vivent ici, aux Emirats, qui vivent au Maghreb". Quelques secondes plus tard, le jeune homme a insisté sur le fait que ses abonnés avaient été "prévenus des risques du copytrading".

Il y a quelques jours, Le Parisien révélait que l'avocat du couple dénonçait des "propos injustes et excessifs". Choqué, le duo aurait même porté plainte pour "dénonciation calomnieuse".

Les comptes Instagram du couple fermés

Le 26 janvier dernier, quelques jours après la polémique qui a éclaboussé Marc et Nadé Blata, Meta a décidé de les sanctionner. Leurs comptes Instagram, ainsi que celui de Laurent Correia, ont été supprimés de la plateforme. En réponse au collectif AVI, Meta France a indiqué avoir "supprimé le compte en question ainsi qu'une série d'autres". Les "contenus frauduleux et trompeurs destinés à abuser les utilisateurs" sont interdits sur la plateforme, pouvait-on lire sur Twitter.

Selon BFMTV, 88 personnes se seraient regroupées dans le collectif AVI. Maître Dacos, l'avocat de ce dernier, révélait dans Le Parisien que des "milliers d'investisseurs" avaient perdu "de quelques centaines à 100 000 euros". L'affaire devrait donc faire grand bruit ces prochains mois.

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