En 2017, Magali Berdah a misé sur l'avènement des réseaux sociaux et a visé juste en fondant son agence Shauna Events, qui a longtemps représenté des candidats emblématiques de télé-réalité, ou encore des influenceurs jouissant d’une grande notoriété sur la Toile. Hélas, la femme d’affaires de 42 ans a vu son empire financier s’écrouler comme un château de cartes en 2022, lorsque Booba a déclaré la guerre à ceux qu’il a surnommés les "influvoleurs". Accusée d’être à l’origine de pratiques commerciales trompeuses, celle qui était surnommée la papesse de la télé-réalité a fait l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux et a fini par porter plainte pour cyberharcèlement.

En mars dernier, 28 personnes ont été condamnées pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort à l’encontre de Magali Berdah. Malgré cette victoire, la quadragénaire n’en a pas fini avec la justice puisqu’elle est actuellement jugée pour "blanchiment d’argent" et "banqueroute frauduleuse". Bien qu’elle risque jusqu’à six mois de prison, Magali Berdah n’est pas du genre à se laisser abattre et a bien l’intention de faire son retour dans les affaires.

Un nouveau projet annoncé en grande pompe

Ce mardi 8 octobre 2024, Magali Berdah a organisé une conférence de presse pour annoncer qu’elle souhaitait créer "le premier réseau d’influenceur mondial", en développant son agence d'influence à l’international. Selon ses dires, plusieurs influenceurs étrangers l'auraient prise comme "modèle" et signé chez Shauna Events. Au total, ce sont 990 influenceurs qui auraient été recrutés par Magali Berdah, dont "une influenceuse au Brésil qui a été contactée par Minecraft". Afin d’élargir son réseau, l'entrepreneuse a d’ailleurs invité ses abonnés parlant une langue étrangère à lui envoyer "tous les profils d’influenceurs de tous les pays étrangers".

On va permettre à nos marques françaises de se développer à l’étranger.

A-t-elle assuré, confiante.

Cependant, tout le monde ne partage pas l’enthousiasme de Magali Berdah. Car il faut dire que la femme de Stéphane Teboul a laissé de nombreux impayés auprès de prestataires et d’influenceurs, dont certains lui réclament des milliers d’euros. À commencer par Milla Jasmine et Maeva Ghennam, qui ont claqué la porte de Shauna Events en 2023 et déposé plainte contre Magali Berdah. Aussi, la femme de Lorenzo a été quelque peu agacée d’apprendre la nouvelle.

"Elle ne m’a jamais remboursé un seul centime"

Ce jeudi 10 octobre, Milla a pris la parole sur les réseaux sociaux, déclarant avoir reçu "plein de messages concernant l’évènement qu’il y a eu lieu hier avec vous savez qui" : "Est-ce que je trouve ça aberrant d’organiser un event d’une telle ampleur quand on doit autant d’argent à autant de gens ? Oui, je trouve ça déplacé, je trouve ça insultant", a commencé celle qui est enceinte de son deuxième enfant. Et de poursuivre :

Règle d’abord ce que tu dois et ensuite pars sur un autre projet. Alors, après vous allez me dire : "Oui mais maintenant avec ce nouveau projet, peut-être qu’elle pourra te rembourser". (…) C’est l’idée, c’est ce qu’on essaye de me faire croire. (…) Elle a dit qu’elle rembourserait chaque personne ou qu’elle avait commencé à rembourser chaque personne…

Cependant, Milla reste sceptique et affirme que Magali Berdah ne s’est toujours pas acquitté de sa dette envers elle :

Moi, sachez une chose, et c’est de source sûre, il s’est passé quasiment un an (…) mais l’argent qu’elle me devait, ça date de y a bien plus longtemps. (…) Mais je n’ai pas perçu un seul euro, un seul dirham, un seul centime qu’elle me devait. Ça veut dire qu’elle ne m’a jamais remboursé un centime depuis l’histoire.

Si elle veut bien "laisser le bénéfice du doute" à son ancienne patronne, Milla Jasmine a cependant dénoncé "un discours mensonger" dans le but de rassurer d’éventuels futurs collaborateurs : "Parce que si elle avait eu l’intention de le faire, déjà, j’aurais été mise au courant, elle aurait pu envoyer un message" :

Donc, voilà, pour moi, ça reste du bluff et je trouve ça injuste que des gens malhonnêtes comme ça puissent s'en sortir aussi facilement. (...) En fait, c'est quel exemple qu'on donne ? Voilà, on peut créer des sociétés, on peut voler les gens et puis on peut revenir ensuite comme si de rien n'était, deux ans après.

Qu'en pensez-vous ?