Poupette Kenza et son mari Allan Lierhmann sont les protagonistes d’une sordide affaire, qui fait les choux gras de la presse nationale depuis quelques mois. En effet, alors qu’elle était de retour en France, Kenza Benchrif, de son vrai nom, a été arrêtée par la police dès son arrivée sur le territoire. Accusée de "tentative d’extorsion en bande organisée" et d’"association de malfaiteurs", l’influenceuse a été mise en examen le 7 juillet 2024, avant d’être placée en détention provisoire. Comme l’a précisé le parquet de Rouen, le juge des libertés a refusé sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, estimant qu’elle présente un risque de tentative de fuite à l’étranger.

L’affaire a éclaté au grand jour le 23 février 2024, lorsque l’influenceuse et un dénommé Amadou ont fait l’objet d’une plainte déposée par un ancien couple d’amis de Poupette Kenza. Ceux-ci ont assuré avoir été placés sous "diverses surveillances (physiques, implantation de mini-caméra (…) et balise GPS placée sur leur véhicule)" et "physiquement menacés sous condition de remise d’une somme de 200 000 euros".

Arrêté par les forces de l’ordre, Amadou, qui se prénomme en réalité Éric Love O.O., est passé à table et a révélé avoir été contacté par une "influenceuse à Dubaï", qui réclamait aux plaignants la somme de 200 000 euros. C’est ainsi qu’il a lâché le nom de Poupette Kenza, actuellement enceinte de son troisième enfant.

Le couple d’influenceurs derrière les barreaux

Cela fait donc maintenant plus de deux mois que l'une des plus populaires influenceuses françaises est à l’ombre, accusée d’avoir usé de méthodes condamnables pour se faire rembourser une grosse somme d’argent. Et alors que son mari était resté à Dubaï avec leurs deux enfants, le jeune homme a fini par se rendre aux autorités.

Le 23 septembre dernier, Allan Lierhmann a "été interpellé à l’aéroport alors qu’il revenait en France pour s’expliquer devant la justice", a rapporté le Paris-Normandie. Trois jours plus tard, BFMTV informait que le père de famille avait été placé en détention provisoire, après avoir "été mis en examen pour extorsion et association de malfaiteurs en vue de la commission d’un ou plusieurs crimes" , faisaient savoir Me Hugues Vigier et le parquet de Rouen.

Allan Lierhmann prêt à porter le chapeau ?

Toujours selon la chaîne d'infos en continu, les premiers résultats de l'enquête "tendent à démontrer l'implication" de Poupette Kenza comme la "donneuse d'ordres". En effet, les policiers ont pu remonter des échanges compromettants sur l’application Signal entre Éric Love O. O. et une dénommée Kenza. Des allégations que la maman de Seyana et Khalis a nié en bloc, affirmant que l'auteur de ces messages ne serait autre que son mari. "C'est lui qui a l'application", aurait-elle déclaré au juge d'instruction. Pourtant, comme l'a indiqué Le Parisien, Allan n'est jamais évoqué dans ces conversations et le contact d'Éric Love O. O. n'emploie que le féminin.

Si les prévenus sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés, ils encourent jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle. Affaire à suivre.