Un succès au box-office français. Un p'tit truc en plus, le premier film réalisé par Artus, a en effet franchi la barre des 10 millions d’entrées au cinéma dans l’Hexagone. Pas peu fier de son exploit, l’humoriste de 37 ans a tenu à remercier les spectateurs sur son compte Instagram. "10 000 000 de mercis à vous", a-t-il notamment écrit.

Audrey Crespo-Mara lui a donc consacré son portrait de la semaine ce dimanche dans Sept à Huit, sur TF1. L’occasion pour lui de se confier sur l’immense succès de sa comédie familiale. Et l’acteur et réalisateur s’est aussi laissé aller à de rares confidences sur la maladie dont souffre la sœur de sa femme.

Artus évoque la maladie rare de sa belle-sœur

Sorti en salle le 1er mai 2024, Un p'tit truc en plus a réalisé le meilleur démarrage de l'année. D’ailleurs, la comédie sociale a attiré plus de spectateurs que le film culte Intouchables la première semaine. Et au fil des mois, celle-ci a battu des records d’entrées au box-office français.  

Le 17 août dernier, le jour de son anniversaire, son long-métrage a ainsi dépassé les 10 millions d’entrées, soit le 13e film français à franchir ce cap symbolique. Pour rappel, Artus raconte l’histoire d’un duo père-fils en cavale. Et pour tenter d’échapper à la police à la suite d’un braquage, ils intègrent une colonie de vacances pour handicapés mentaux.

Alors que l’acteur Clovis Cornillac a prêté ses traits à la Fraise, l’éducateur spécialisé, Artus a, de son côté, incarné Paulo. Et à titre d’information, les autres pensionnaires dans ce film sont tous des acteurs en situation de handicap.

D’ailleurs, le trentenaire est confronté personnellement à cette situation. Et pour cause, sa belle-sœur souffre de la maladie du cri du chat ou syndrome de Lejeune. Il s’agit d’un trouble génétique rare se caractérisant par une voix aigüe, un retard mental et de langage.

Maintenant elle a quarante ans, elle a peu de vocabulaire, c’est un handicap assez lourd.

"Promener des handicapés..."

C’est avec humour et bienveillance qu’Artus raconte cette formidable aventure humaine. Et le jeune réalisateur espérait bousculer les préjugés et changer les regards grâce à Un p'tit truc en plus.

Et il faut dire que l’objectif est atteint pour le parrain des Jeux paralympiques, lui qui rêvait depuis son enfance de "promener des handicapés dans des parcs". Une belle initiative qui mérite d’être saluée et soutenue.