Depuis plus d’un an, Booba s’est donné pour mission de mettre un terme aux pratiques frauduleuses des "influvoleurs". Selon ses propos, ces derniers s’enrichissent en arnaquant leurs abonnés. La grande majorité sont des candidats de télé-réalité devenus influenceurs. Alors forcément, Magali Berdah s’est retrouvée dans le collimateur du rappeur. Au fil des mois, il s’en est pris à la patronne de Shauna Events.
Il faut croire que la mère de famille a vécu un véritable calvaire. La preuve ? Elle a porté plainte contre l’artiste de 46 ans. Paraît-il que ce dernier aurait orchestré une vaste campagne de cyberharcèlement contre elle. Actuellement, le vent semble tourner en sa faveur.
Booba dans le viseur de la justice
L’interprète de Pitbull ne lâche rien. En effet, le quadragénaire est bien déterminé à détruire le business des "influvoleurs". Récemment, Julia Paredes s’est exprimée à ce sujet. La situation est particulièrement difficile pour les influenceurs qui se retrouvent tous pris dans le même panier. Cependant, il faut croire que B2O aurait aussi certaines choses à se reprocher dans cette affaire.
Tout laisse à penser que l’étau se resserre autour de Booba. Le 5 juillet dernier, une source judiciaire a en effet indiqué à l’AFP qu’une information judiciaire a été ouverte. Un juge d’instruction parisien aurait ainsi convoqué le rappeur français exilé à Miami. En ce sens, Elie Yaffa, de son vrai nom, devra répondre de ses actes.
Magali Berdah soulagée
Selon les informations rapportées par l’AFP, 28 individus vont être jugés pour cyberharcèlement aggravé, toujours en rapport avec l’affaire Magali Berdah/Booba. Ils sont, entre autres, accusés de menaces de crime et de menaces de mort à l’encontre de celle qui a été mise en examen pour diffamation. Maîtres Antonin Gravelin-Rodriguez, Rachel-Flore Pardo et David-Olivier Kaminsky, les avocats de la femme d’affaires ont confié que cette dernière :
"accueille avec soulagement le travail effectué par la justice en réponse au cyberharcèlement massif dont elle est la cible depuis plus d’un an"