On peut être Miss France et médecin ! Marine Lorphelin qui a été élue en 2013, n'a jamais lâché ses études de médecine. Après son sacre, la jeune femme a souhaité se replonger dans les bouquins et continuer son parcours scolaire afin d'atteindre son but.
Invitée sur le plateau de Nicole Ferroni sur la chaîne Téva, la jolie brune s'est confiée sur ses rencontres dans le milieu hospitalier et sur les quelques difficultés qu'elle a pu rencontrer lors de ses stages, et dans ses consultations.
Marine Lorphelin aime les challenges
L'ancienne reine de beauté, qui est de nouveau en couple, s'est livrée en toute transparence sur son expérience professionnelle après son année de Miss France. La présentatrice lui demande donc s'il y a eu une question de légitimité dans sa carrière de médecin, lors de ses rencontres à l'hôpital.
Totalement, parce que dans l'esprit des gens, ce n'était pas possible de faire les deux. On n'a pas arrêté de me dire que ce n'était pas possible de faire les deux. Et justement, je pense que je suis un peu têtue et j'aime bien les challenges. Et donc, c'est ça qui m'a donné encore plus de motivation.
Les études de médecines sont longues et difficiles, mais Marine Lorphelin s'est accrochée, comme toutes étudiantes, afin de mener au mieux son parcours. Cependant, elle a dû faire face à quelques préjugés...
Oui j'ai repris les études après Miss France et ça n'a pas été évident dans certains moments, notamment à l'hôpital. Je suis tombée sur des équipes soignantes, qui n'étaient pas toujours bienveillantes et qui avaient certains préjugés autour des Miss. Donc j'ai eu l'impression de devoir me battre un peu plus pour prouver que je méritais ma place.
"C'est rarement un problème"
Désormais, la jeune femme s'épanouit pleinement dans son travail. Avec humour, Nicole Ferroni lui a demandé : "Vos patients aussi ont dû parfois vous reconnaître. Est-ce qu'il y a eu des situations incongrues, comme des hommes à l'agonie qui voulaient quand même faire des selfies ?" . Toujours avec le sourire, Marine Lorphelin répond :
Heureusement pour eux, non. Mais ça m'arrivait très régulièrement, que ce soit dans les stages hospitaliers ou au cabinet de médecine libérale, d'avoir des gens qui me reconnaissent, mais ce n'est rarement un problème.