Poupette Kenza et son Allan Liehrmann sont au cœur d’une sordide affaire qui a agité les réseaux sociaux ces derniers mois. En effet, alors qu’elle était de retour en France pour assister à un mariage, l’influenceuse a été interpellée par la police dès son arrivée sur le territoire. Accusée de "tentative d’extorsion en bande organisée" et d’"association de malfaiteurs", elle a été mise en examen le 7 juillet 2024, avant d’être placée en détention provisoire. Comme l’avait précisé le parquet de Rouen, le juge des libertés a refusé sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, estimant qu’elle présente un risque de tentative de fuite à l’étranger. Cela faisait donc maintenant plus de trois mois que celle qui attend son troisième enfant était derrière les barreaux, accusée d’avoir usé de méthodes condamnables pour se faire rembourser une grosse somme d’argent.
Tout a commencé lorsqu'un couple aurait porté plainte contre un dénommé Amadou. Celui-ci aurait fait pression sur les présumées victimes pour récupérer une somme comprise entre 200 000 et 350 000 euros, allant jusqu’à les menacer de s’en prendre à leurs enfants. Arrêté par les forces de l’ordre, l’individu, qui se prénomme Éric Love O.O., a révélé lors de son interrogatoire avoir été contacté par une "influenceuse à Dubaï", pour régler un différend. C’est ainsi qu’il a lâché le nom de Poupette Kenza, ce qui a mené à l’arrestation de la jeune femme.
Poupette Kenza placée sous contrôle judiciaire
Le 10 octobre 2024, l’avocat de Poupette Kenza avait été interrogé sur la possibilité que sa cliente, enceinte de huit mois aujourd’hui, accouche en prison.
Ce scénario est inenvisageable. J'ai bon espoir qu'elle sorte très vite et que son mari, aussi. (…) Il faut raison garder. Son statut d'influenceuse fait que tout le monde a une lecture paroxystique de cette affaire, les réseaux sociaux s'emballent. Certes, c'est une façon violente de vouloir régler un contentieux commercial, c'est évidemment interdit mais on n'est pas dans le spectre haut de l'extorsion : ils n'ont frappé personne !
Avait déclaré Me Hugues Vigier, auprès du Parisien.
Ce jeudi 31 octobre 2024, le quotidien révélait dans ses colonnes que la jeune maman, qui disposait d’une cellule spécialement aménagée pour femmes enceinte, a finalement été libérée de la maison d’arrêt de Rouen. Un soulagement pour la jeune femme de 24 ans, qui depuis le début de son incarcération, clamait qu’elle n'avait « pas à {sa} place » en prison. "Je suis enceinte de cinq mois et les odeurs je ne les supporte pas (…) Dans la geôle, on m'a reconnue et je me fais appeler toute la soirée, je suis très angoissée", s’était-elle lamentée, en juillet dernier.
Placée sous contrôle judiciaire, Poupette Kenza a désormais l’obligation de pointer au commissariat le plus proche, ainsi que l’interdiction de quitter le territoire et d’entrer en contact avec les victimes présumées. Si elle ne dispose pas de bracelet électronique, elle a cependant dû remettre son passeport aux autorités.
Des réactions mitigées
Sur les réseaux sociaux, les internautes ont été nombreux à commenter la sortie de prison de l’influenceuse. On peut ainsi lire sur X : "La justice française n'est pas assez stricte, dommage ! Cette Poupette Kenza aurait dû y rester encore en prison !".
Ou encore :
On laisse les escrocs dehors maintenant, c’est logique.
Quoi ? Alors qu’elle y était pour séquestration, extorsion…
La justice n’existe plus.
En revanche, ses fans ont manifesté leur joie en apprenant la nouvelle, très heureux que leur idole puisse retrouver ses proches, et éventuellement ses enfants :
Poupette est libre ! Le plus beau jour de ma vie !
Je suis tellement contente qu’elle soit sortie de prison. J’espère que ça lui aura servi de leçon et qu’elle va penser à elle et à ses enfants.
En ce qui concerne son mari Allan Liehrmann, celui-ci a "été interpellé à l’aéroport alors qu’il revenait en France pour s’expliquer devant la justice", a rapporté le Paris-Normandie, en septembre dernier.
Trois jours plus tard, BFMTV informait que le père de famille avait lui aussi été placé en détention provisoire, après avoir "été mis en examen pour extorsion et association de malfaiteurs en vue de la commission d’un ou plusieurs crimes" , faisaient savoir Me Hugues Vigier et le parquet de Rouen. Pour le moment, le jeune homme, qui a été chargé par sa femme, est toujours à l’ombre.