Dès le début du confinement, Jean-Pierre Pernaut a pris la décision de céder son siège à son joker Jacques Legros pour le 13 heures de TF1. Étant une personne à risque à cause de son récent cancer de la prostate, le journaliste a préféré resté confiné chez lui. C'est de là qu'il intervient tous les jours en fin de journal. Connu pour son franc-parler, le septuagénaire profite de ses passages à l'antenne pour exprimer son mécontentement.
"Tout cela paraît incohérent"
Ce 24 avril, Jean-Pierre Pernaut n'a pas été très tendre avec l'exécutif français à cause de sa gestion de la crise sanitaire. Le père de famille a notamment déploré le manque de cohérence dans les annonces faites en prévision du déconfinement. Après avoir passé six semaines chez lui, il a dû sortir pour "un rendez-vous important". Très surpris par ce qu'il a vu, le journaliste a expliqué :
Dans une ville à côté de chez moi, un monde fou sur les trottoirs, des adultes et des enfants qui jouent, sans masque et sans contrôle. Quel contraste avec les reportages où l'on nous montre des PV infligés à des gens qui se promènent seuls sur une plage ou à la montagne et en forêt alors qu'il n'y a aucun risque. (...) Tout cela paraît incohérent.
Loin d'en avoir fini avec le gouvernement, Jean-Pierre Pernaut a enfoncé le clou en recensant toutes les contradictions de celui-ci en pleine crise.
Les masques interdits en pharmacie mais autorisés chez les buralistes. Comme les fleuristes fermés pour le 1er mai, mais les jardineries ouvertes. Comme les cantines bientôt ouvertes mais les restaurants toujours fermés. On a du mal à comprendre tout ça et maintenant entre les infos un jour sur un déconfinement par région, le lendemain ce n'est plus par région. Un jour l’école est obligatoire, le lendemain elle ne l’est plus. Donc tout ça donne le tournis.