On connaît le rapport compliqué de Jean-Luc Mélenchon aux médias. Comme il l’a prouvé à maintes reprises, le président de la France Insoumise accepte mal les critiques et les questions qui l’embarrassent.
Il est donc coutumier des coups de gueule et l’a encore prouvé le 30 mars sur le plateau de FranceInfo. Alors qu’on le sentait déjà peu détendu, Jean-Luc Mélenchon s’est soudainement animé sur un sujet en particulier. Celui de François Ruffin, un député de son parti qui a fait appel à la désobéissance civile à l’Assemblée Nationale récemment.
Une question sur François Ruffin qui fait vriller
Interrogé sur ce qu’il pensait de ces propos, Jean-Luc Mélenchon a répondu sèchement :
Écoutez, je vous propose de l'interroger vous-même et de l'inviter sur votre plateau. Ce n'est pas l'armée mon truc, c'est un groupe parlementaire. Les parlementaires s'expriment chacun librement.
Le journalistes Gilles Bornstein ne lâchant pas l’affaire, le président de la France Insoumise est sorti de ses gonds et a lâché :
Ce que vous espérez, c'est que Ruffin ayant dit une chose, moi, je dise le contraire et demain, on puisse avoir un petit buzz, Mélenchon/Ruffin la guerre ! Allez vous faire voir ! Votre procédé est fourbe.
Jean-Luc Mélenchon s'excuse !
Le journaliste, surpris par l’intensité de cette réponse lui a demandé le pourquoi de cette réaction :
Pourquoi vous me parlez comme ça ? Vous êtes tous les deux députés du même groupe, il dit une chose, je voulais savoir si vous étiez d’accord.
Une explication qui a calmé Jean-Luc Mélenchon, amenant une réponse plus apaisée et constructive :
Vous venez vous-même de donner la réponse. Je suis candidat à l'élection présidentielle. Par définition, je ne peux pas appeler à la désobéissance.
L’homme politique s’est même excusé à la fin de l’entretien pour avoir parlé "un peu vivement", un réel progrès pour Jean-Luc Mélenchon. Par le passé, il ne se serait en effet jamais excusé de tenir de tels propos.