Accusé de tentative d'agression sexuelle par une femme qui travaillait chez RFM et BFMTV, Jean-Jacques Bourdin est dans la tourmente. La chaîne d'information a ouvert une enquête interne pour tenter de faire la lumière sur les faits. Pour autant, le journaliste sera maintenu à l'antenne comme l'explique Marc-Olivier Fogiel.
Le 15 janvier dernier, nos confrères du Parisien, dévoilaient, qu'une plainte pour tentative d'agression sexuelle a été déposée par une ancienne journaliste de RMC et BFMTV à l'encontre de Jean-Jacques Bourdin. Les faits remonteraient à octobre 2003, lors d'un séjour en Corse. La plaignante, qui préfère rester anonyme, explique qu'alors qu'elle se baignait, le journaliste l'aurait rejoint. Selon son récit aux policiers, l'animateur commence alors à nager à ses côtés et à lui faire des compliments.
Par la suite, Jean-Jacques Bourdin se serait montré insistant. En effet, il se serait approché d'elle, avant de la saisir par le cou et de tenter de l’embrasser à plusieurs reprises. La jeune femme, âgée de 25 ans au moment des faits, affirme s'être débattue. Elle explique avoir tourné la tête pour échapper à ses baisers et être finalement parvenue à sortir de la piscine. Les jours suivants, l'interviewer, lui aurait envoyé des messages pour lui demander des faveurs. Des écrits, qu’elle assure avoir en partie conservés.
Marc-Olivier Fogiel maintient Bourdin à l'antenne
Suite à cette accusation, Jean-Jacques Bourdin s'est exprimé. S'il reconnaît connaître la plaignante, il affirme que tout est faux. Sous le choc, il assure qu'il n'a jamais tenté de l’embrasser de force, ni elle, ni jamais personne d’autre. Si une enquête a été ouverte pour éclaircir les faits, BFMTV, a décidé de garder le journaliste à l'antenne. C'est en tout cas ce qu'a annoncé Marc-Olivier Fogiel, il y a quelques heures. L'homme de 52 ans a appris comme tout le monde les accusations dont fait l'objet l'interviewer vedette de la chaîne d'info.
Marc-Olivier Fogiel s'est dit surpris. En effet, le directeur général de BFMTV n'a jamais rien entendu de cet ordre-là, concernant Jean-Jacques Bourdin. Pour autant, il explique qu'il ne minimisait pas cette accusation, pas plus qu'ils ne lui donnait une dimension disproportionnée. D'ailleurs, il précise qu'à la suite de "Me Too", les RH d'Altice ont bel et bien dû s'occuper de deux affaires du même ordre, mais rien concernant l'époux d'Anne Nivat.
Une nouvelle émission politique pour Jean-Jacques Bourdin
C'est pour cette raison, qu'en attendant les conclusions de la justice, la chaîne a choisi de maintenir sa confiance à son journaliste. Jean-Jacques Bourdin continuera donc bel et bien d'être à l'antenne. Il donnera notamment le coup d'envoi de sa nouvelle émission politique La France dans les yeux, mardi. Le programme politique confrontera les candidats aux Français, qui pourront les interroger directement.
Valérie Pécresse sera la première, à s'asseoir en face de l'interviewer. Pour le moment, la candidate à l'élection présidentielle, a confirmé qu'elle maintenait sa présence. Contactée par nos confrère du Parisien, l'équipe de la candidate LR, ajoute tout de même, que, si de nouveaux éléments venaient corroborer ces accusations, la présence de Valérie Pécresse serait réévaluée. Affaire à suivre.