L’ex-actrice Brigitte Bardot vient d’être lourdement condamnée pour un énième dérapage. En 2019, elle s’était ainsi permise de qualifier les Réunionnais d’"autochtones ayant gardé leurs gènes sauvages" et désigné l’île de la Réunion comme l’"île du diable".
Le tribunal de Saint-Denis l’a reconnue coupable d’injures publiques et lui a ordonné de payer une amende de 20 000 euros pour ces propos. L’attaché de presse de l’ancienne actrice, Bruno Jacquelin, qui avait transmis le courrier contenant ces propos à plusieurs médias a, lui, été condamné à 4000 euros d’amende.
Brigitte Bardot et ses propos extrêmement choquants
Pour resituer le contexte dans lequel Brigitte Bardot s’est autorisé de tels propos, il faut rappeler que l’ancienne actrice est la créatrice d’une fondation œuvrant à la protection des animaux. C’est en tant que présidente de cette fondation qu’elle a envoyé en 2019 une lettre ouverte au préfet de La Réunion de l’époque, Amaury de Saint-Quentin.
Dans cette lettre, Brigitte Bardot se disait :
envahie par des lettres (…) dénonçant la barbarie que les Réunionnais exercent sur les animaux. Les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages. Tout ça a des réminiscences de cannibalisme des siècles passés. (…) J’ai honte de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore.
Elle qualifiait enfant les Réunionnais de :
population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches. Les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages.
"Le racisme n'est pas une opinion"
Elle avait finalement conclu son propos en comparant La Réunion à “l’île du diable”.
Des propos extrêmement choquants qui avaient provoqué une réponse de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Celle-ci avait écrit à l’ancienne actrice "Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit".
Brigitte Bardot avait ensuite présenté ses excuses aux Réunionnais. Elle avait justifié ses propos par une colère provoquée par le sort des animaux présents sur l’île.