Hawa C. 
À l’instar de son aïeule Victoria, la reine Elizabeth II fait partie des monarques qui ont marqué l’histoire du Royaume-Uni. En juin 2022, elle est ainsi devenue le premier souverain britannique à célébrer son jubilé de platine, qui marquait le 70ème anniversaire de son ascension au trône. Elizabeth II est décédée trois mois plus tard, le 8 septembre 2022, à l’âge de 96 ans. C’est dans son château de Balmoral, en Écosse, que la reine a rendu son dernier souffle, entourée des membres de sa famille.
Figure emblématique des XXème et XXIème siècles, Élizabeth II a rencontré des centaines de chefs d’État et dirigeants politique, mais a également été au contact de quinze Premiers ministres de son pays. Parmi ces derniers figure Boris Johnson, qui a été en fonction de 2019 à 2022. Ce mardi 19 novembre 2024, l’homme politique était reçu sur le plateau de C à vous, diffusée sur France 5. Réputé pour ne pas faire dans la langue de bois, l’homme de 60 ans s’est fait un plaisir de laisser échapper une anecdote plutôt embarrassante concernant Brigitte et Emmanuel Macron.
Une petite pique cinglante
Deux ans après la mort d’Elizabeth II, Boris Johnson n’a pas failli à sa réputation, en révélant avoir eu un différend avec Emmanuel Macron au sujet de la situation politique de l’Irlande du Nord. Et d’ajouter qu’il en avait parlé à la reine Elizabeth II. S’étant fait confirmer qu’Emmanuel Macron avait effectivement "épousé sa professeure", la mère du roi Charles III aurait rétorqué sèchement :
Eh bien, elle ne lui a pas enseigné beaucoup d’Histoire !
Une manière de faire comprendre au président de la République de ne pas s'immiscer dans les affaires britanniques ? Quoi qu'il en soit, ces révélations ont quelque peu pris de court Anne-Élisabeth Lemoine et Patrick Cohen. Cependant, les deux journalistes n’ont pas jugé utile de préciser à Boris Johnson que, si la mère de Laurence Auzière était bien la professeure d’Emmanuel Macron au lycée, c’était le français qu’elle lui enseignait.
En outre, il est tout à fait possible que les reproches adressés à Emmanuel Macron par l'ancien Premier ministre soient le résultat d’un simple malentendu. Car si l’Irlande du Nord fait effectivement partie du Royaume-Uni, il faut préciser qu'elle reste un "État unitaire", constitué de quatre "nations constitutives". Un terme qui, en anglais, peut se traduire par "nation" ou "pays" et porter à confusion. D'autant plus que durant les compétitions sportives, chaque nation concourt en tant qu'État indépendant.
Une nation rebelle
À la suite d’une loi promulguée en 1920, l'Irlande a été divisée en deux le 3 mai 2021, date qui a signé la création de l’Irlande du Nord, peuplée en grande partie par les descendants de colons protestants originaires de Grande-Bretagne. Aussi, la majorité de la population nord-irlandaise est unioniste et souhaite rester au sein du Royaume-Uni. Ce qui n’est pas le cas des habitants de l’Irlande du Sud. Majoritairement catholiques, ils sont nombreux à militer pour une Irlande unie et indépendante, ne souhaitant plus être associés à la Couronne britannique.
D'ailleurs, à Dublin, des scènes de joie ont éclaté à l’annonce de la mort d’Elizabeth II, notamment au Tallagh Stadium, où les fans du club irlandais Shamrock Revers se sont filmés en scandant "Lizzy’s in a box" (Elizabeth est dans la boîte, NDLR).